Quels sont les signes de l’alcoolisme ?
Maladie chronique affectant la santé mentale et physique, l’alcoolisme est un état pouvant affecter tous les aspects de la vie d’une personne. Directement liée à une consommation trop élevée d’alcool, elle peut rapidement se transformer en une dépendance avec toutes les conséquences malheureuses qui en découlent.
Il est parfois difficile de détecter qu’une personne souffre d’alcoolisme. Dès lors, quels en sont les symptômes et les conséquences et comment combattre cette addiction à l’alcool ?
Les symptômes annonciateurs et révélateurs de l'alcoolisme
- Tendance à boire seul
- Retrait des activités sociales
- Tolérance accrue à l’alcool
- Changements d’humeur
- Problèmes de mémoire
- Négligence de l’apparence personnelle
- Évitement des responsabilités
- Symptômes de sevrage lorsque l’alcool est arrêté (tremblements, nausées, anxiété, etc.)
Si vous présentez plusieurs de ces symptômes, vous souffrez peut-être d’alcoolisme.
L’alcoolisme : des conséquences aux effets dévastateurs
Tous ces symptômes ont bien sûr des conséquences (parfois dramatiques) sur la vie de la personne malade et son entourage, tant au niveau privé que professionnel. Ils se caractérisent par des changements comportementaux et une transformation globale aggravée de la personne.
- Impact sur la santé physique et mentale : une consommation trop élevée d’alcool provoque, entre autres, cirrhose du foie, cancer, accidents vasculaires cérébraux, démence et troubles mentaux.
- Dégradation des performances professionnelles : le malade présente des absences répétées, des retards, une diminution des performances et une perte d’emploi.
- Stigmatisation sociale : l’alcoolique subit une discrimination en raison de sa maladie, avec pour résultat des problèmes d’emploi, de logement et de relations interpersonnelles.
- Perte d’estime de soi : l’alcoolique n’a plus confiance en lui, avec pour effet des comportements impulsifs, des actions imprudentes et des conséquences négatives sur le quotidien.
- Problèmes relationnels : la maladie provoque des problèmes avec la famille, les amis et les collègues en raison de comportements erratiques, d’actions imprudentes et de conflits.
- Violence et comportements agressifs : l’alcool est un déclencheur de conflits et rend la personne plus impulsive et agressive.
- Isolement social : l’alcoolique se retire progressivement de la vie sociale, des événements sociaux et des interactions avec les autres.
Comment combattre l’alcoolisme ?
Être alcoolique est souvent mal perçu par l’entourage de la personne concernée. Les stéréotypes sont souvent les mêmes : faiblesse, manque de volonté, ou encore une question de choix plutôt qu’une maladie.
Une fois les symptômes clairement établis et la maladie reconnue, la route à un retour à la normale est longue et souvent ponctuée de rechutes. Dès lors, quelle stratégie adopter pour se donner les meilleures chances et diminuer ou arrêter sa consommation d’alcool ?
Les actions à prendre pour arrêter sa consommation d’alcool
- Reconnaître le problème : la première étape est de reconnaître que vous êtes alcoolique. Si vous avez des difficultés à réduire ou à arrêter de boire de l’alcool, adressez-vous à votre médecin.
- Développer un plan de traitement : demandez à votre médecin ou à un professionnel de la santé les possibilités de thérapie comportementale, de groupe et les médicaments pouvant vous aider. Certaines méthodes de sevrage, comme la méthode laser, sont rapides et efficaces.
- Éviter les déclencheurs : par exemple les événements sociaux où l’alcool est servi ou les situations stressantes.
- Faire des choix de vie sains : un régime alimentaire, de l’exercice physique et du sommeil peuvent améliorer votre santé globale et réduire votre consommation d’alcool.
- Rejoindre un groupe de soutien : la référence en la matière est les Alcooliques Anonymes (AA).
- Chercher du soutien familial et amical : pour vous permettre de trouver la motivation nécessaire dans votre combat.
- Éviter l’isolement social : s’isoler ne peut avoir que des conséquences négatives sur votre processus de réhabilitation.
Une méthode alternative au laser pour votre sevrage alcoolique
Cette technique dérivée de l’acupuncture permet sans médicament, et en seulement une séance, de mettre un terme à la dépendance à l’alcool. En effet, en stimulant certains points de l’oreille avec un laser, le thérapeute déconnecte les synapses liées au besoin d’alcool. Après la séance, votre besoin de boire disparaît.
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